Se retrouver plongé dans l’univers de son œuvre favorite, un rêve que tous les enfants ont fait un jour en suivant les aventures de leur héros préféré que ce soit sous forme de manga, film ou encore de série télévisée. Un fantasme que va réaliser bien malgré elle Kaori, une fan invétérée de City Hunter, quand celle-ci va perdre tragiquement la vie des suites d’une collision avec un train. Spin-off officiel du chef-d’oeuvre de Tsukasa Hôjô, City Hunter Rebirth nous propose de replonger en plein dans les événements du manga mais la présence inattendue de cette invitée surprise risque de chambouler bien des choses. Ou pas.
Kaori est une inconditionnelle de City Hunter. Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d’un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse… Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d’une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare…
, un terme que l’on pourrait traduirez par « autre monde », repose essentiellement sur le même postulat. Un individu banal, à la vie plus ou moins ratée, tout du moins selon la personne en question, et qui va subitement se retrouver projeté dans un autre univers où il pourra repartir de zéro et enfin trouver un sens à sa vie. Prenant place traditionnellement dans des univers univers médiévaux fantastiques comme dans Moi, quand je me réincarne en Slime ou Sword Art Online, le genre s’est par la suite développé au point de mettre en scène des histoires originales se déroulant dans l’univers de séries cultes du manga comme par exemple Dragon Ball Extra – Comment je me suis réincarné en Yamcha.
City Hunter: Spinoff Manga Su Una Fan Che Rinasce Nel Mondo Di Ryo Saeba
Plus question cette fois-ci d’envoyer un individu lambda dans un univers inconnu. Notre héros, ou plutôt héroïne dans le cas présent, se retrouve plongé en plein dans son manga favori et va revivre par la même occasion des événements réellement narrés dans l’oeuvre d’origine. Pas la peine, donc, d’espérer de voir Ryô Saeba au cœur d’une intrigue inconnue dans ce City Hunter Rebirth. Les péripéties se déroulant sous nos yeux sont déjà connues de tous et les fans de la première heures s’identifieront immédiatement à cette femme qui s’émerveille à chaque instant de voir « en vrai » ce qu’elle avait lu un nombre incalculable de fois en manga. Même si le titre parlera également à ceux ayant vaguement des connaissances sur City Hunter, le manga perdra quand même pas mal de sa saveur tant la fonction première de celui-ci est d’être un pur condensé de fan-service.
Pas de surprise à attendre, donc, hormis les quelques aléas inhérents à la présence de cette invitée surprise dans le récit narré par Tsukasa Hôjô il y a de cela 30 ans. Mais au final, ce n’est cela que l’on cherche quand on se plonge dans un titre comme City Hunter Rebirth. En mettant en scène une fan lambda de 40 ans, le manga n’a pas d’autre vocation que de parler à ceux qui, comme elle, on grandi au contact de Nicky Larson, pardon, Ryô Saeba. Des personnes qui auront peut-être perdu de vue leur héros favori au fil des années mais qui prendront un délicieux plaisir de croquer à nouveau, tel une madeleine de Proust, dans ce Shinjuku fantasmé des années 80.
Sa première rencontre avec ses héros, ses efforts pour ne pas perturber le bon déroulé des événements… Bien plus important que l’histoire qui se déroule une nouvelle fois sous nos yeux, c’est bien l’attitude et les émotions ressenties par cette fan, qui pourrait être nous, qui constitue tout le sel de ce spin-off. Sans véritablement autre prétention que d’offrir un parenthèse de douce nostalgie aux amoureux du manga de Tsukasa Hôjô, City Hunter Rebirth ne tombe pas cependant dans les travers de la production fast-food destinée à engraisser facilement le compte en banque d’un éditeur en recherche de liquidités. Supervisée par le mangaka en personne, le titre reprend parfaitement le cocktail émotion/action/humour de l’oeuvre d’origine tout en bénéficiant d’un dessin d’une fidélité bluffante. Quand en plus le travail est bien fait, il serait vraiment dommage de ne pas se laisser tenter.
Disc] City Hunter
En nous faisant revivre les événements de City Hunter par le prisme d'une fan propulsée dans l'univers de son manga favori, City Hunter Rebirth parlera immédiatement aux inconditionnels de l'œuvre issue de l'imagination de Tsukasa Hôjô. Certes sans véritable surprise au niveau du scénario, mais cela est inhérent à son postulat de base, le manga n'en reste pas moins un titre d'une qualité faisant honneur au manga d'origine grâce à un dessin d'une grande fidélité et un fan-service maîtrisé.Ryo Saeba et son équipière jalouse reviennent dans de nouvelles aventures. Nouvelles, pas tant que ça, puisque cette histoire revisite l’un des plus fameux combats du nettoyeur de Shinjuku contre le tueur que l’on nomme la Baleine, histoire se déroulant en plein milieux de la série, au chapitre 159. Vous ne comprenez rien, c’est que vous n’êtes pas un fan du manga culte « City Hunter », à l’instar de la jeune Kaorie. Comme elle, plongez dans l’univers revisité d’une série de manga policier des plus loufoques.
Kaori est une fan inconditionnelle de Ryo Saeba. Sauf que celui-ci n’est qu’un personnage de manga et elle aura beau relire sans cesse ses aventures au point de les connaître par coeur, cela ne l’aidera pas à trouver un mari au grand désespoir de sa mère. À 40 ans, cette célibataire endurcie continue de rêver du dragueur invétéré inventé par Tsuksa Hojo pour la série « City Hunter ». C’est en découvrant par hasard ce manga lorsqu’elle n’était que collégienne que la jeune fille est devenue accro. La vie a continué, désormais, elle occupe un emploi de bureau qui la déprime et surtout elle sait qu’elle ne rencontrera jamais un homme de la trempe de son héros de papier.
Le destin va pourtant faire basculer sa vie lorsqu’elle est projetée dans l’univers de « City Hunter » à la suite d’un malencontreux accident. Incrédule, elle en vient à partager le quotidien de Ryo et Kaori ainsi que tous les autres personnages de la série. Comme elle ne peut expliquer sa présence et surtout le fait qu’elle soit redevenue au temps de sa jeunesse, elle change son nom en Saorie et se fait passer pour amnésique. Mais Ryo, en fin détective n’est pas dupe. Il décide pourtant de l’héberger pour approfondir le mystère qui entoure cette jeune fille fraîchement débarquée au milieu de leurs aventures.
Shinjuku Station In City Hunter
En tant que lectrice inconditionnelle de la série, elle comprend vite qu’elle a atterri dans un épisode clef du manga. Elle connaît donc par coeur les événements à venir. Malheureusement, il ne lui est pas possible de dévoiler l’intrigue sans passer pour une excentrique.
Contrairement à la jeune fille, il n’y a nullement besoin de connaître par coeur la série originale de « City Hunter » pour apprécier ce spin-off. Du coup, que vous ayez une dizaine d’années ou quatre fois plus, vous prendrez un plaisir certain à retrouver le héros créé par Tsukasa Hojo en 1985, à l’apogée du magazine JUMP. Les plus jeunes connaissant plutôt les personnages via la série « Angel Heart » qui se déroule dans le même univers. Par contre, ce manga, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer en visualisant les différentes pages, n’est pas dessiné par son créateur original, mais par Sokura Nishiki, un mangaka moins connu, auteur de la série humoristique « Samurai Chichi » (« Papa samouraï »). Cet auteur a su s’approprier le trait qui semblait inimitable de Tsukasa Hojo. Il a également su capter son humour et offre donc une série qui ne peut pas décevoir les fans tellement les similitudes avec l’originale sont nombreuses. C’est notamment à la suite de sa performance dans la série « 3nen b-gumi inbachi-sensei » où il réalise une parodie de Ryo Saeba bluffante. Tout collait à l’univers d’origine : dessin, humour, scénario, mise en scène. Il a donc décidé de se lancer dans ce projet de reboot de « City Hunter ».
Mais pourquoi sortir ce manga maintenant alors qu’il est disponible depuis déjà deux ans dans les linéaires Japonais ? Tout simplement pour coïncider avec la sortie de la comédie française basée sur l’univers du manga « City hunter » malheureusement diffusé en France sous le nom de « Nicky Larson » au sein du Club Dorothée. « Nicky Larson et le parfum de Cupidon », tel est donc le nom de ce long métrage de Philippe Lacheau, réalisateur plutôt connu pour son humour gras. C’est avant tout un humoriste télé, devenu réalisateur de films avec à son actif des comédies potaches comme : « Alibi.com » ou « babysitting » 1 et 2. Bref, ce film semble plus taillé pour les nostalgiques du doublage français catastrophique que de la version manga. Espérons qu’il soit quand même plus intéressant que la version de Jackie Chan sortie en 2002.
City Hunter (nicky Larson), Tome 30
En tant que lectrice inconditionnelle de la série, elle comprend vite qu’elle a atterri dans un épisode clef du manga. Elle connaît donc par coeur les événements à venir. Malheureusement, il ne lui est pas possible de dévoiler l’intrigue sans passer pour une excentrique.
Contrairement à la jeune fille, il n’y a nullement besoin de connaître par coeur la série originale de « City Hunter » pour apprécier ce spin-off. Du coup, que vous ayez une dizaine d’années ou quatre fois plus, vous prendrez un plaisir certain à retrouver le héros créé par Tsukasa Hojo en 1985, à l’apogée du magazine JUMP. Les plus jeunes connaissant plutôt les personnages via la série « Angel Heart » qui se déroule dans le même univers. Par contre, ce manga, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer en visualisant les différentes pages, n’est pas dessiné par son créateur original, mais par Sokura Nishiki, un mangaka moins connu, auteur de la série humoristique « Samurai Chichi » (« Papa samouraï »). Cet auteur a su s’approprier le trait qui semblait inimitable de Tsukasa Hojo. Il a également su capter son humour et offre donc une série qui ne peut pas décevoir les fans tellement les similitudes avec l’originale sont nombreuses. C’est notamment à la suite de sa performance dans la série « 3nen b-gumi inbachi-sensei » où il réalise une parodie de Ryo Saeba bluffante. Tout collait à l’univers d’origine : dessin, humour, scénario, mise en scène. Il a donc décidé de se lancer dans ce projet de reboot de « City Hunter ».
Mais pourquoi sortir ce manga maintenant alors qu’il est disponible depuis déjà deux ans dans les linéaires Japonais ? Tout simplement pour coïncider avec la sortie de la comédie française basée sur l’univers du manga « City hunter » malheureusement diffusé en France sous le nom de « Nicky Larson » au sein du Club Dorothée. « Nicky Larson et le parfum de Cupidon », tel est donc le nom de ce long métrage de Philippe Lacheau, réalisateur plutôt connu pour son humour gras. C’est avant tout un humoriste télé, devenu réalisateur de films avec à son actif des comédies potaches comme : « Alibi.com » ou « babysitting » 1 et 2. Bref, ce film semble plus taillé pour les nostalgiques du doublage français catastrophique que de la version manga. Espérons qu’il soit quand même plus intéressant que la version de Jackie Chan sortie en 2002.
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